Endoscopie
Aujourd’hui, en médecine vétérinaire, l’endoscopie n’est plus réservée aux spécialistes et aux grandes structures.
La clinique vétérinaire Saint-Antoine de Marck dispose d’une gamme complète d’endoscopes vétérinaires rigides ou flexibles ultra-performants en technologie Full HD !
Nos appareils garantissent la qualité d’examens respiratoires, gastriques, auriculaires, urologiques etc tant pour le chien ou le chat que pour les NACS.


Endoscopie digestive
(fibroscopie digestive)
L’endoscopie, ou fibroscopie, consiste à observer l’intérieur d’un organe à l’aide d’une caméra située à l’extrémité d’un instrument (endoscope) souple ou rigide. L’image est transmise à un écran. Pour les endoscopies digestives, un endoscope souple est utilisé.
On parle d’endoscopie « par voie haute » (gastro-duodénoscopie) quand l’endoscope est introduit par la bouche.
Dans ce cas, l’endoscopie permet un examen des premières parties du tube digestif : œsophage, estomac, début du petit intestin (duodénum).
On parle d’endoscopie « par voie basse » (coloscopie) quand l’endoscope est introduit par voie rectale ; l’endoscopie permet alors un examen du rectum, du colon (gros intestin), de la jonction entre petit intestin et colon (valvule iléo-caecale), du caecum et souvent de la fin du petit intestin (iléon).
Outre un examen visuel de l’intérieur de l’organe, l’endoscopie permet également la réalisation de prélèvements (biopsies) à l’aide d’une petite pince introduite à l’intérieur de l’endoscope par le canal opérateur. Ces prélèvements sont envoyés au laboratoire et permettent de préciser le diagnostic.
L’endoscopie permet également certains actes thérapeutiques, évitant ainsi une intervention chirurgicale plus lourde : retrait de corps étrangers retenus dans l’œsophage ou l’estomac, dilatation de sténose (rétrécissements) de l’œsophage ou du rectum, retrait de certains polypes, mise en place de « stents » (prothèses) oesophagiens…
Indications de l’endoscopie digestive
- Vomissements chroniques
- Diarrhée chronique
- Perte de poids inexpliquée
- Diminution d’appétit inexpliquée
- Régurgitations
- Sang dans les selles (en nature, ou sous forme de sang digéré apparaissant de coloration noire)
- Difficultés à passer les selles
- Présence d’une masse palpable au toucher rectal
- Suspicion d’ulcère, de corps étranger, de tumeur digestives
- Exploration de certaines anomalies sanguines comme une diminution de l’albumine (hypoalbuminémie)…
Souvent, des biopsies sont réalisées en cours d’examen afin de préciser le diagnostic et de déterminer la nature des anomalies observées en cours d’examen.
Ces biopsies sont analysées par un laboratoire d’histologie vétérinaire.

L’endoscopie nécessite la réalisation d’une anesthésie générale. Une hospitalisation sur la journée est généralement nécessaire.
La consultation a lieu le matin. Le spécialiste en médecine interne prend connaissance du dossier, examine le patient et confirme que l’endoscopie est effectivement indiquée.
Au besoin, d’autres examens complémentaires (analyses sanguines, échographie…) peuvent être prescrits en complément de l’endoscopie. A l’issue de la consultation, l’animal est hospitalisé pour être préparé à l’anesthésie et à l’endoscopie.
La sortie est généralement programmée en fin d’après-midi afin de permettre une surveillance pendant plusieurs heures après l’anesthésie pour s’assurer que le réveil se déroule sans complication.
A ce moment-là, les anomalies observées à l’endoscopie sont expliquées et un traitement est généralement proposé. Les résultats de l’analyse des biopsies sont par la suite transmis au vétérinaire traitant et au propriétaire de l’animal dès réception.
La préparation pour une endoscopie « par voie haute » (gastro-duodénoscopie) est simple : seule une mise au jeun depuis la veille au soir (avant 20h) est nécessaire, comme pour tout examen sous anesthésie. L’eau peut être laissée en libre accès.
La préparation pour une coloscopie est plus contraignante. Elle s’étale sur plusieurs jours et nécessite l’administration d’une alimentation spécifique et souvent d’un traitement laxatif la veille de l’endoscopie.
Un protocole complet de préparation est disponible à l’accueil et peut être envoyé par mail ou par la poste sur simple demande. Cette préparation est indispensable afin de garantir un examen endoscopique de qualité.
Rhinoscopie, bronchoscopie, laryngoscopie
L’endoscopie, ou fibroscopie, consiste à observer l’intérieur d’un organe à l’aide d’une caméra située à l’extrémité d’un instrument (endoscope) souple ou rigide. L’image est transmise à un écran. L’endoscopie permet un examen visuel des cavités nasales (rhinoscopie), du naso-pharynx (naso-pharyngoscopie), du larynx (laryngoscopie), de la trachée (trachéoscopie) et des bronches principales (bronchoscopie). Un endoscope souple est utilisé pour l’examen du naso-pharynx, du larynx, de la trachée et des bronches tandis qu’un endoscope rigide de petit diamètre est utilisé pour examiner l’intérieur des cavités nasales en passant par les narines.
Outre un examen visuel de l’intérieur de l’organe, l’endoscopie permet également la réalisation de prélèvements (biopsies, lave broncho-alvéolaire, prélèvement cytologique…) en utilisant le canal opérateur situé à l’intérieur de l’endoscope. Ces prélèvements sont envoyés au laboratoire et permettent de préciser le diagnostic. L’endoscopie permet également certains actes thérapeutiques, évitant ainsi une intervention chirurgicale beaucoup plus lourde : retrait de corps étrangers retenus dans les cavités nasales, le naso-pharynx, la trachée ou une bronche, dilatation de sténose (rétrécissements) du naso-pharynx.
Indications de l’endoscopie respiratoire
Les indications de l’endoscopie respiratoire sont multiples :
- Ecoulement nasal (jetage) chronique
- Eternuements
- Saignement de nez (épistaxis)
- Toux chronique
- Difficultés respiratoires
- Respiration bruyante, bruits de « râle » (cornage)
- Suspicion de corps étranger nasal, trachéal ou bronchique
- Suspicion de collapsus trachéal
- Suspicion de paralysie laryngée
- Exploration d’anomalies radiographiques broncho-pulmonaires inexpliquées
- Suspicion d’asthme chez le chat…
Souvent, des prélèvements sont réalisées en cours d’examen afin de préciser le diagnostic et de déterminer la nature des anomalies observées en cours d’examen : biopsies de la muqueuse nasale ou bronchique, lavage broncho-alvéolaire (LBA)…
Depuis une trentaines d’années, les techniques de chirurgie mini-invasives font parties de notre quotidien.
Développées chez et pour l’homme, elles sont maintenant de plus en plus utilisées chez l’animal. De très nombreuses interventions et actes sont réalisables de manière mini-invasive, le principe commun repose sur l’utilisation d’une optique vidéo qui permet de limiter les incisions réalisées au cours de la procédure.
Les avantages de ces techniques sont nombreux : très bonne visualisation des organes grâce à l’illumination et le grossissement de la caméra, complications minimes, et surtout douleur opératoire et post-opératoire moins importantes.
C’est ce dernier point qui est à l’origine du développement de ces techniques permettant un meilleur contrôle de la douleur et donc un confort accru de l’animal ainsi qu’une durée d’hospitalisation réduite.
L’exploration de la cavité abdominale et de la cavité thoracique est désormais possible au travers d’une incision d’à peine 1 cm : coelioscopie (laparoscopie, thoracoscopie) permettent en outre de réaliser un grand nombre d’intervention simple (ovariectomie, biopsies) au travers de ces minuscules ouvertures. Pour les gestes opératoires plus complexes, l’utilisation d’une caméra permet de limiter significativement la taille de l’ouverture opératoire, on parle alors de chirurgie vidéo-assistée
Ovariectomie sous coelioscopie
Parmi les interventions couramment pratiquée sous coelioscopie : l’ovariectomie permet le retrait des 2 ovaires au travers de deux incisions de moins d’un centimètre.
Réalisation pratique
L’intervention débute par la distension de l’abdomen de l’animal par un gaz (dioxyde de carbone); l’optique est ensuite introduite en regard de l’ombilique et permet d’explorer la cavité abdominale.
Les ovaires sont ensuite repérés, isolés puis leurs attaches sont sectionnées après avoir stoppé leur vascularisation, et enfin ils sont retirés de l’abdomen.
En fonction du gabarit de l’animal, une fixation de l’estomac à la paroi abdominale peut également être réalisée de manière préventive afin de limiter le risque de torsion de l’estomac (affection grave et particulièrement fréquente chez certaines races).
Le gaz inssuflé est ensuite retiré de l’abdomen ; les trois incisions sont fermés par 2 points.
Le animaux ainsi opérés restent moins de 12h en hospitalisation et ne requiert qu’un traitement anti-douleur minimum.
Le bénéfice de ce type d’intervention étant directement lié à la taille des incisions, elles sont particulièrement recommandées pour les animaux de moyenne, grande et très grande taille. L’intérêt est plus limité pour les animaux de petit gabarit.